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Pour être de bons idéalistes, soyons réalistes !

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Pour être de bons idéalistes, soyons réalistes !

/Manager le changement

Nous avons été voir L’île des esclaves au théâtre du Nord Ouest. La pièce de Marivaux met en jeu deux couples maître-esclave dont les rôles sont inversés pour servir de leçon aux maîtres. Dans cette version, le metteur en scène a trouvé la fin trop belle : contrairement à la pièce originale, les maîtres libérés de leur esclavage reprennent le pouvoir sur leurs anciens esclaves.


Mais pourquoi ces derniers acceptent-ils ?

Ce n’est pas rationnel mais assez réaliste finalement, surtout quand on compare à ce qu’on voit dans nos entreprises.

Les projets de libération des entreprises se heurtent souvent à ce phénomène : on donne de la liberté mais les salariés finissent par la refuser. Ce n’est pas dit ouvertement mais au fond, le retour au confort de ne pas avoir à décider et à se gérer soi-même est trop tentant.

En fait, chez Marivaux, comme dans nos entreprises, surtout quand elles sont dirigées par des personnes ambitieuses, on a tendance à aller trop vite. Le changement brutal crée un traumatisme qui rend difficile l’acceptation du nouvel état d’égalité et de liberté. Les plus avancés dans la hiérarchie veulent reprendre le pouvoir, les moins avancés dans la hiérarchie veulent retrouver leur confort.


Alors comment faire ?

Le plus important dans la libération des entreprises c’est de garder son idéal mais en étant réaliste. Conserver son ambition à long terme mais en acceptant que ça doit être un processus pour lequel il faut du temps et de l’accompagnement. Sinon, l’effet balancier vous ramènera à la case départ. 

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